Week end du 15 Octobre

Cela va faire bientôt 3 mois que nous sommes sur le territoire argentin et nous devons renouveler notre visa. Comme nous ne souhaitons pas payer les 300 pesos d’amende, nous préférons nous rendre à Buenos Aires, puis prendre un bateau pour rejoindre l’Uruguay.

Pour changer du bus, nous décidons de partir en train (à ce moment-là, le lecteur se dit : « petits joueurs, ils jouent la carte du confort ‼ »). En réalité, pas vraiment. Les trains ici ne sont pas des TGVs hyper rapides et confortables, c’est même plutôt l’inverse. Le train roule à environ 60km, les sièges ne se baissent pas, il y a pas mal de bruit et on ressent parfaitement les secousses tous les 10m. Mais, en contrepartie, on n’a payé que 5euros le trajet (qui fait tout de même près de 700km). On était en classe « touristes », ce qui veut dire avec la plus basse classe sociale. Dans le wagon, il y avait une bonne ambiance, des gens jouaient de la guitare, du tamtam, certains ont commencé à chanter et danser. Mémé, en revanche, a passé une bonne partie du trajet avec un mal de ventre sur son siège (et un peu celui de Rémi^^). Après 18h de train (ah oui quand même) nous arrivons à la capitale fédérale : Buenos Aires.

La gare en elle-même (à l’image du train) ressemble aux anciennes gares d’Europe. Nous nous rendons au centre pour une petite visite touristique :
-         -  Casa Rosada de la Présidente au maquillage prononcé
-          -   9 de Julio, l’Avenue la plus large du monde que « tu peux pas la traverser en une fois »
-          - L’obéli(x)sque, au bout de la 9 de Julio
-          - La traditionnelle place San Martin

Les rues sont immenses et les bâtiments font parfois penser à une architecture européenne. C’est un peu un mélange d’Amérique latine/Europe. Selon Rémi, cette ville ressemble quand même très fortement à notre capitale française…
En fin d’après midi, nous prenons le métro pour nous rendre chez Clément et Mathieu, 2 insaïens (ICBE, bon, c’est mieux que rien ^^) qui nous offrent une place dans leur palace. D’ailleurs, on les remercie chaleureusement : « merci Clément et Mathieu ».

Le soir, on se rend dans une milonga (regard interloqué du lecteur). C’est une sorte de bar (hangar, en fait) où l’on peut danser du … tatatata … TANGO ‼ Le décor était super, avec plein de vielles choses rafistolées (une table en porte de placard ou d’armoire), les murs étaient décorés de vieux tableaux ou photos et il y avait des lumières tamisées de toutes les couleurs : ambiance chaleureuse dans la capitale du Tango. On a passé un bon moment, on a pris un cours de tango, retrouvé d’autres insaïens, puis on est rentré se coucher, la panse pleine.

Le lendemain, on se lève vers 5h pour prendre un bateau et se rendre en Uruguay. Après 1h30 (de sieste, ca fait tôt 5h du mat’), on arrive à Colonia. On trouve un hôtel pas trop cher et on entame la visite de la ville/village. Première remarque : alors qu’à Buenos Aires les gens conduisent comme des fous et qu’ils sont un peu stressés de la vie, ici, les voitures s’arrêtent pour vous laisser traverser ‼ Le village parait calme et paisible.
Nous comptons rester 2 jours en Uruguay. On nous propose d’aller à Montevideo ou bien plus loin sur la côte atlantique, mais on en a un peu marre des grandes villes et on préfère se reposer dans ce petit village touristique : on ne sera pas déçu.  Le centre est plutôt typique : il y a des maisons colorées, des vieilles voitures ; le bord de mer est relativement agréable et vert : ca change de Buenos Aires ‼ Seul bémol, la couleur de l’eau (et oui, la capitale argentine est juste en face et une capitale, ca pollue).


Le soir, nous rentrons à l’hôtel où nous pouvons nous préparer à manger ; puis dodo avant de se lever à 6h pour voir la victoire de bleus sur les gallois. On part ensuite pour une balade en bord de mer. Nous longeons la côte et pouvons profiter des calmes et merveilleuses plages d’Uruguay. C’est en se promenant de la sorte qu’on se rend compte qu’on a de la chance de vivre une telle aventure : on a 20 ans, on est à l’autre bout du monde et on profite d’un cadre idyllique, en amoureux. Nous remonterons les 5km de plage (parfois en mode « escalade » ou "chasseur de poissons géants"), puis poursuivrons notre balade pour pique-niquer dans la nature. Puis retour à l’hôtel (petite bronzade sur la plage, en chemin,  et baignade pour Rémi). On embarque sur le bateau, direction Buenos Aires. Arrivés chez Clément, biafine de rigueur (et oui, le soleil d’Uruguay nous a quelque peu surpris…). Nous avons passé 2 superbes journées dans un pays où nous ne pensions pas aller au départ, celui de Forlan et des champions d’Amérique du sud (pour les footeux). On s’est changé les idées, bien reposés et on a pris un grand bol d’air frais (quel poète, me direz-vous) en Uruguay^^ ‼

Le soir, retrouvailles avec les insaïens.
Le lendemain (et dernier jour), nous décidons de nous rendre à la Boca et son célèbre Caminito (« petit chemin »). C’est un quartier de Buenos Aires avec des maisons de toutes les couleurs ‼ Nous pouvons ressentir que nous sommes dans la capitale du Tango. Après un rapide coup d’œil au stade des Boca Juniors (qui, par ailleurs, jouaient ce jour-là contre Cordoba : coïncidence …), nous partons pour la féria de San Telmo. C’est une sorte de marché artisanal gigantesque dont on ne voit pas le bout. On y trouve de tout et surtout plein de vieux objets en relation avec le tango. Enfin, on passe devant l'unique endroit d'Amérique du sud où l'on peut trouver du ricard : le Bar Pétanque !!

Enfin le soir : métro, boulot, dodo (dans le bus), Chau Buenos Aires, Hola Cordoba.
































1 commentaire:

  1. Le bar pétanque, comme quoi, ce sport est un véritable engouement international qui rassemble les populations du monde entier! Rien à dire sur la boisson qui va avec

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