Vendredi 8 Juillet
Ca y est ! Nous y sommes ! The D-Day !
Vendredi 8 juillet, levés vers 4h, nous affrontons l’obscurité des nuits toulousaine et nîmoise, sautons chacun dans notre train respectif : direction la capitale française. Une fois sur place, métro, métro, boulot, dodo ; bref nous nous retrouvons à Denfert-Rochereau (à prononcer avec l’accent parigot) et l’aventure commence !! Pic-nic in a « little pretty square », puis nous prenons la navette pour l’aéroport.
I. Paris => Madrid
Arrivée à Paris Orly avec, tenez vous bien, près de 5h d’avance ! Pour un aveyronnais, c’est inouï ! Balade, visite, découverte et repérage des lieux : nous arrivons les premiers devant l’enregistrement des bagages. Tout se passe bien, une dame pèse nos bagages et nous remet notre carte d’embarquement Paris-Madrid. Dernier coup de téléphone y adios los franceses : embarquement pour Madrid immédiat !
…
… sauf qu’en fait l’avion prend du retard et le décollage n’a lieu que 45 min après l’heure prévue. Aïe aïe aïe, d’autant plus que nous n’avons que 1h15 pour la correspondance à Madrid ! Premier frisson, décollage réussi : ouf.
Dans l’avion, nous avons droit à une collation au choix : sandwich, boisson ou bien TAPAS ! Mais oui, nous avons eut droit à une assiette de tapas chacun, accompagnée d’une bouteille de vin blanc (ci-contre), de quoi prendre des forces pour la suite J .
En approche de Madrid, le commandant nous apprend que l’on ne peut se poser. A cause du retard et du trafic aérien important, nous devons attendre 30 minutes avant de pouvoir atterrir : nous arrivons donc à Madrid-Barajas à l’heure où nous devions redécoller …
II Madrid : le plus grand aéroport d’Europe.
Début du marathon : arrivée à Madrid, le commandant nous précise le terminal et la porte d’embarquement de la correspondance pour Buenos Aires pour que nous ne perdions pas de temps. Nous entamons un sprint qui va nous mener à l’autre bout de l’aéroport où nous apercevons un guichet. Nous présentons notre billet et c’est là que commence le cauchemar. Le contrôleur nous explique que nous devrions déjà avoir la carte d’embarquement Madrid-Buenos Aires. Nous comprenons que l’erreur vient de la femme qui a enregistrer nos bagages à Paris et qui a oublié la correspondance alors que tous les autres passagers possèdent déjà cette carte… malheur. Nous devons retraverser entièrement l’aéroport afin de trouver un guichet d’information ; il est minuit, l’aéroport est vide. Nous tentons désespérément de demander à des femmes de ménage : elles nous indiquent un guichet général, porte 215 ; la porte la plus proche de nous avoisine les 500… Et le marathon continue ! Alors que notre avion est censé avoir déjà décollé, nous remontons toutes les portes jusqu’à la 215, où nous trouvons le guichet de notre compagnie : vide, personne à l’horizon. Nous rejoignons un autre guichet d’information qui à son tour nous redirige vers un autre... Nous arrivons ensuite à un énième guichet où une femme semble nous porter un peu plus d’attention. Elle contacte la compagnie et explique notre cas. De notre côté, nous commençons à réfléchir à un endroit où passer la nuit car il faut bien admettre que nos chances d’atterrir à Buenos Aires le lendemain sont infimes. Après plusieurs coups de téléphone, la femme nous rappelle pour nous dire qu’un membre de la compagnie vient nous rejoindre pour traiter notre cas et trouver, peut-être, un endroit où dormir. C’est une jeune femme qui arrive vers nous en courant. Nous lui expliquons une fois de plus notre cas mais le problème est le suivant : sans carte d’embarquement, pas de passage à la douane, pas de contrôle, pas d’embarquement et pas de décollage. Pourtant avec son aide, nous arrivons à expliquer notre problème à la douane qui nous examine rapidement et nous laisse passer. Nous nous rhabillons (^^) et repartons de plus belle pour retraverser l’aéroport ! Devant notre mine transpirante, les militaires nous font même une fleur en nous permettant de couper à travers un portique de contrôle. Cela fait 1h30 que notre avion aurait dû décoller mais voila, au loin nous voyons (enfin) notre porte d’embarquement et il reste des passagers !! Dernier sprint, nous y arrivons, toujours sans carte d’embarquement. Avec les moyens du bord, la femme qui nous a aidés jusqu’ici nous en bricole une « à la main ». Après quelques vérifications, nous étions bien enregistrés, l’erreur venait bien de Paris où la compagnie avait tout simplement oublié de nous donner cette fameuse carte d’embarquement pour Buenos Aires.
Nous montons dans l’avion, en dernier ; nous nous asseyons, bouclons nos ceinture et c’est parti ! Nous avons certes près de 2h de retard, mais qu’importe : nous revenons de loin et nous sommes dans l’avion !! Prochain arrêt : Argentina !! Vamos !!
III Voyage au dessus de l’atlantique
Après le décollage de l’avion, on nous propose de dîner (au menu : paella). Il est 2h du matin et nous n’avons pas très faim, aussi nous nous contenterons d’un grand verre d’eau. Puis les lumières s’éteignent et tout le monde s’endort. Au réveil, le petit déjeuner est composé d’un sandwich chaud au poivron et œufs brouillés : pas très attractif. Au moment où nous ouvrons les yeux, nous survolons le Brésil et pouvon admirer un magnifique levé de soleil. Nous atterrissons enfin en Amérique du Sud. Passage à la douane, récupération des bagages (qui sont bien arrivés à destination). Nous devons ensuite prendre un taxi-navette pour changer d’aéroport. Nous sommes un peu pressés car notre vol avait du retard mais le chauffeur nous explique que nous devrions avoir le temps (il faut tout de même traverser une grande partie de la capitale). En discutant avec lui, nous apprenons également qu’aujourd’hui est un jour férié et pas n’importe lequel : c’est le jour de l’indépendance de l’Argentine (cf Wikipédia), coïncidence … Finalement notre vol pour Cordoba a (aussi) un peu de retard et nous avons le temps de rejoindre le second aéroport de Buenos Aires et d’embarquer sans problème. Arrivée à Cordoba (ci-contre) : ciel clair, pas de vent, température extérieure 23 degré (en plein hiver). Nous retrouvons Paula et son copain LucaS à l’aéroport de Cordoba.
Tout est bien qui finit (commence) bien.
Tout est bien qui finit (commence) bien.
Wow ! On dirait Le Tour du Monde en 80 Jours ! Quel suspense ! ^^
RépondreSupprimerc'est comment le pérou
RépondreSupprimersigné yohan